Protection du public et secours aux sinistrés
Le GPS a joué un rôle critique dans les opérations de secours à la suite de catastrophes naturelles mondiales telles que le tsunami qui a frappé dans la région de l'océan Indien en 2004, et le séisme au Pakistan et en Inde en 2005. Les équipes de recherche et de sauvetage ont utilisé le GPS, le système d'information géographique (SIG) et la télédétection pour établir des cartes des zones sinistrées pour les opérations de sauvetage et de secours, ainsi que pour évaluer l'ampleur des dégâts.
La gestion des feux de forêt est un autre domaine important en rapport avec les secours et utilisant le GPS. Pour contenir et gérer les incendies de forêt, les avions combinent le système de géolocalisation avec des scanners à infrarouge pour identifier les limites d'incendies et de «points chauds». En quelques minutes, des cartes avec la position de l'incendie sont transmises à un ordinateur portable pour en informer les pompiers présents sur le terrain. Ainsi, les pompiers ont plus de chance de maîtriser l'incendie.
De même, les météorologistes qui sont chargés de suivre la trajectoire des tempêtes et de prédire les crues se fient au GPS. Ils peuvent évaluer la vapeur d’eau de l’atmosphère en analysant les données GPS qui leur sont transmises.
Le GPS fait aujourd’hui partie intégrante de l’arsenal des services d’intervention en cas d’urgence, qu’il s’agisse de venir en aide à un automobiliste en détresse ou de guider des véhicules de secours.
La modernisation du GPS a pour but de faciliter et d'améliorer toujours plus les interventions des services de secours et de sécurité publique. L'ajout de nouveaux signaux civils sera d'augmenter la précision et la fiabilité partout dans le monde. Bref, la modernisation du GPS va permettre de sauver encore plus de vies et d’aider les victimes de catastrophes dans le monde entier à être secourues plus rapidement.